Losar – Nouvel an tibétain

Losar est la fête la plus importante des Tibétains Chaque année, Losar est célébré en l’honneur de Tsenpo, le 1er roi tibétain, dont le sacre en -127, au IIème siècle av. J.-C marque la première année du calendrier tibétain. Depuis, chaque année, les Tibétains disent au revoir à l’année qui se termine et bonjour à la nouvelle qui commence. La période du nouvel an est considérée comme faste et propice à l’éveil et l’accomplissement de soi.

La tradition veut que l’on abandonne à cette occasion ce qui est ancien et/ou néfaste afin d’accueillir le renouveau, rechercher le sens de notre existence et laisser place à une année heureuse, sans obstacle.

Losar est à la fois une fête monastique, populaire et familiale.

Les célébrations de Losar durent plusieurs jours et les 3 premiers sont les plus importants. A cette occasion, les dignitaires des différentes traditions monastiques rendent hommage au Dalaï-Lama et tous vénèrent Palden Lhamo, la déesse protectrice des Tibétains. La principale cérémonie religieuse s’appelle Sishi Phuntsok, l’occasion pour les membres du gouvernement tibétain en exil de présenter leurs hommages à Sa Sainteté le Dalaï-Lama en vénérant les 3 supports de mandala que sont le corps (statue), la parole (texte) et l’esprit (stupa). Les hauts représentants tibétains leurs offrent ainsi du thé salé baratté au beurre, du Drésil (mélange de fleur de potentille, de riz et de raisins secs), de Tchémar et autres offrandes alimentaires.

Le premier jour est consacré au clan. Autrement dit, les familles restent entre elles, ne quittent pas leur village et profitent de ce moment privilégié. De maison en maison, les membres des familles sillonnent le village et échangent avec leurs voisins des katas, des écharpes blanches signes de bienvenue et de respect. Les Tibétains lancent des boules de farine d’orge en se souhaitant les meilleurs vœux pour la nouvelle année, « Lho Gyal Ho » !

Cette première journée est également l’occasion de chasser les mauvais esprits des maisons. Les vieux tissus sont sortis et la maison est débarrassée de ses vieilles suies. Les loungta, les drapeaux de prières, usés sont descendus et remplacés par des neufs pour qu’aucun esprit malveillant ne résiste à ce grand renouvellement. Toujours dans la perspective de purifier les lieux en chassant les démons, les moines réalisent des pyramides de beurre et de bois auxquelles ils mettent le feu.

Tashi Delek mes amis tibétains !

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Retour sur notre voyage au Ladakh en mai 2022

Qui m’aurait dit que j’aurais la bonheur de retourner un jour Ladakh ? Je ne pensais pas avoir cette chance et un nouveau groupe de 8 personnes m’a accordé sa confiance pour retourner sur les hauteurs Himalayennes en mai 2022, aux côtés de Shanti.om, mon partenaire de voyage.

Nous sommes parti(e)s de Lyon, Nice et Paris le 06 mai 2022 et certaines ont eu quelques moments imprévus à l’aéroport du fait de problèmes administratifs qui leur ont permis de terminer le voyage en première classe !

Les participants avaient déjà fait connaissance lors d’une visio quelques semaines auparavant et quelle joie de se retrouver tous ensemble à Delhi !

Après une courte nuit, nous nous envolons vers Leh, capitale du Ladakh. Nous sommes accueillis par la presse locale car nous sommes le premier groupe de touriste à revenir dans l’Himalaya depuis le déconfinement. Quel accueil !
Nous nous installons dans nos chambres pour prendre un peu de repos afin de nous acclimater à l’altitude, nous sommes à 3500m ! Je me régale de retrouver les momos, raviolis tibétains, nous savourons tous une merveilleuse soupe de petits-pois-maïs!
Les premiers ateliers ont lieu sous la tonnelle, un commerçant nous a prêté des Bols chantants afin que je puisse faire découvrir au groupe la magie de leurs vibrations.
Heureusement que nous avons pris des bouchons d’oreille, les chiens mènent toujours la java la nuit au Ladakh !

Nous avons rencontré les enfants des TCV , communauté éducative pour les enfants tibétains démunis en exil, qui a été présidée par Jetsun Pema, la sœur du 14ème Dalaï-Lama. Ouverte en 1960, l’objectif était alors de loger et d’éduquer 51 enfants de réfugiés tibétains en Inde. Aujourd’hui, il existe plusieurs établissements s’étalant du Nord au Sud de l’Inde avec plus de 17.000 élèves de toutes origines.

Tant de joie et de bonheur devant ces sourires timides mais espiègles !

Nous avons ensuite pris le chemin du monastère de Thiksey. Construit au sommet d’une colline rocheuse, cet ensemble monastique ressemble au Potala de la cité interdite de Lhassa au Tibet. Il abrite une immense statue du Bouddha du futur, le Bouddha Maitreya, dont la pureté du regard invite au recueillement intérieur. Yad nous explique qui sont tous ces personnages sur les fresques, chaque Bouddha, et nous décrit la roue du Samsara.
Moment de recueillement et de mise en pratique des ateliers méditation que nous partageons chaque jour.

Après avoir fait tourné les moulins à prières  de la résidence d’été du Dalaï Lama et ses stupas sacrés, nous avons poursuivis notre route pour retrouver, à TIMOSGAM, une chamane tibétaine. Ce moment restera restera inoubliable et très impressionnant. Dans une toute petite pièce, la chamane offre des consultations collectives aux villageois : pour protéger leurs maisons, faire de la médiation familiale ou encore guérir certaines personnes en leur accrochant une cordelette autour du ventre.

Après une séance de méditation autour des émotions dans le jardin, nous nous rendons à Alchi après 3h de route en 4×4. Notre merveilleux chauffeur Tashi veut apprendre le français à nos côtés mais aussi nous fait découvrir les chansons ladkhies. Grand moment mémorable autour de la chanson « Voyage Voyage » dont le chant et l’accent de Tashi résonne encore dans ma mémoire !
Nous découvrons l’Indus qui fait partie des 7 rivières sacrées indienne.

Nous visitons le plus vieux monastère du Ladakh. Une villageoise accepte de nous ouvrir le temple et nous permet de participer à l’allumage des lampes à huile.

Nous nous installons à TAMGLASHAM dans un nouvel hôtel. Les mantras sont réclamés par le groupe et nous adoptons « OM AMYA » qui deviendra notre mantra doudou pour la suite du voyage ! Nous faisons la connaissance d’un acteur indien, Anurag.Fageriya qui se joint à nous pour la séance de méditation du soir et ce fut un moment fort agréable pour certaines ! C’était la première fois qu’il méditait en groupe, j’étais honorée d’initier ainsi un indien !

Nous visitons dans un des plus vieux temple du Ladakh, à LAMAYARU, une salle interdite habituellement aux touristes, très chargée en énergie ! Le tout petit village est en cours de travaux pour le tournage du film, ce qui expliqait la présence d’Anurag.Fageriya dans cette contrée si reculée.
La route est splendide pour nous y rendre, irréelle, bordée de canyons lunaires.

Puis nous partons rencontrer les nonnes de TIMOSGAM qui nous ont offert un merveilleux moment : nous participons à leurs prières du soir. Elles nous ont chanté le mantra de Tara pour nous apporter de la protection pour la suite de notre voyage. Je suis très touchée car c’était le mantra que j’avais prévu pour notre méditation du soir ! Les synchronicités de ce séjour sont savoureuses !
Les nonnes sont âgées de 8 à 80 ans. Elles sont très accueillantes, souriantes et chaleureuses. Les enfants nous ont chanté des comptines en anglais (ABC, « If you’re happy and you know it ») et « Frère Jacques » en tibétain. Elles étaient étonnées que l’on reprenne la chanson en français !
Ce soir, nous ferons notre séance de méditation au bord de la rivière, autour d’un feu de camp. C’est féérique !

Après un « baby treck » pour certains courageux dans les canyons du Ladakh, nous reprenons la route pour nous rendre chez une famille ladakhie qui va nous apprendre à fabriquer des pates tibétaines et avec qui nous partagerons le repas. Tashi, Sonam et Yad nous montrent et font essayer le Perakh, la coiffe tibétaine. Elle se compose d’une pièce de cuir recouverte d’un tissu rouge sur lequel sont cousues des dizaines de turquoises agencées selon leur taille et leur couleur. Sa forme générale évoque celle du cobra.  Les mères la transmettent à leurs filles aînées la veille de leur mariage. 

Nous parcourons ensuite la route la plus haute du monde, à 5400m :KHARDUNG LA . Le trajet est très impressionnant, sur une seule voie, le bas côté est instable et nous nous faisons doubler à des moments improbables ! Heureusement que nous avons de merveilleux chauffeurs qui savent nous rassurer ! L’arrivée au sommet est très éprouvant et émouvant. Nous déposons nos drapeaux de prière après chanté notre mantra chouchou et et crié « kiki so so lha gyalo« , message d’humilité envers les dieux protecteurs aux sommets des montagnes.

En redescendant, le décor est très changeant : nous arrivons dans un grand canyon désertique entre les montagnes. Nous sommes accompagné(e)s des chiens errants très affectueux et en demande de câlins : ils ont été servis !

Nous traversons la vallée de la Nubra pour rejoindre DISKIT

Nous avons l’impression d’être au bout du monde dans notre petit hôtel de SUMUR, sans wifi et peu d’électricité !
L’hôte est passionnant: il fait des expériences agricoles pour améliorer la qualité de vie des villageois et leur permettre de retrouver une autonomie alimentaire. Le sujet me’hypnotise, moi qui suis en train d’apprendre à faire un potager en Provence !

Nous découvrons le lac Yarab Tso, appelé le Lac de la Paix dans lequel nous recueillerons une pierre qui nous servira pour la méditation du soir.

Nous empruntons la 2ème route la plus haute du monde – Taglang et retrouvons d’adorables chiens mais aussi des yacks !

Le voyage se termine autour du LAC PANGONG, lac sacré de 134 km de long, situé à 4250m d’altitude ! Nous sommes si près du Tibet et ressentons quelques tensions lorsque nous traversons les check-points.

Chemin du retour à Leh…

Puis retour vers Delhi, le cœur rempli de merveilleux souvenirs de partages, d’émotions.
Les ateliers quotidiens évoquaient les bienfaits de la sagesse, du détachement, de l’humilité, de la patience, de la tolérance et de la réjouissance joyeuse : ces valeurs nous ont accompagnés tout au long du séjour!

Nous avons pu également constater les effets du réchauffement climatique : des températures négatives étaient prévues par la météo et nous avons été régulièrement en t-shirt ! Nous n’avons trouvé de la neige qu’à 5000m…
Une prise de conscience évidente nous permettra de revenir avec plein de belles résolutions à notre retour en France.

Je souhaite adresser un grand merci à Yad, notre guide qui a été merveilleux tout au long du séjour et qui a fait l’unanimité du groupe! Outre un merveilleux guide touristique, je crois qu’il fut également un vrai guide spirituel pour nous en nous transmettant des outre des éléments de la culture indienne, mais aussi de la philosophie bouddhiste tibétaine.

La douce présence de notre guide tibétain Sonam, qui nous a transmis également ses connaissances autour de la philosophie bouddhiste et de la culture tibétaine, ainsi que celle de nos incroyables chauffeurs. Il est indéniable que tout le monde a participé à nous offrir un séjour inoubliable!

Je souhaite également remercier Laura et Guilhem, Cécilia, Isa, Emilie, Anette et Sylvie pour la confiance qu’ils m’ont accordée en me suivant au bout du monde !

Et biensure, un grand merci à Géraldine et toute l’équipe de Shanti Om qui nous ont préparé un magnifique circuit avec beaucoup de professionnalisme et de douceur !

Nous vous donnons RV au Népal en avril 2023 pour une nouvelle aventure !

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Rétrospective – Séjour au Ladakh mai 2022

J’ai eu le plaisir d’accompagner un nouveau groupe au Ladakh en mai 2022 en partenariat avec Shanti Om Travel. Nous avons partagé 12 jours d’expériences culturelles, spirituelles et surtout humaines.

Chaque matin, nous commençons la journée par un atelier en plein air (bols chantants ou introduction au bouddhisme) et nous la clôturons par une séance de méditation.

Le reste de la journée était consacré aux visites : découverte des temples, monastères, rencontre avec des moines et des nonnes mais aussi partages avec les enfants des TCV.

Expériences ladakhies : nous avons rencontré avec une chamane tibétaine, des enfants en week-end, des vaches, des chiens qui ne veulent que des câlins, des passionnés du potager pour la survie de la population dans le désert himalayen, des chauffeurs incroyables (tellement talentueux dans leur art de la conduite en montagne et d’une gentillesse incroyable!), un guide exceptionnel qui a participé à l’émission « RV en terre inconnue » pour de vrai !

Et c’est sans vous parler des expériences gustatives, du repas cuisiné avec une famille tibétaine (nous avons appris à préparer la « mothup soup », soupe aux raviolis) et de notre périple sur la plus haute route du monde, Khardung La (elle culmine à 5 400 m !) où nous avons accroché des drapeaux de prières en criant « KIKI SO SO LHA GYALO » ( vœux de paix, de bonne santé, de joie, de fortune et de bonheur à tous !).

KIKI SO SO LHA GYALO

Et tous ces moments inoubliables sur lesquels je ne peux pas mettre de mots : c’était juste des instants de partages, de cœurs à cœurs, de magnifiques rencontres !

Je vous donne rendez-vous en 2023 toujours aux côtés de Shanti Om Travel
pour une nouvelle escale himalayenne, et cette fois-ci, ce sera au Népal !

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Bollywood et le cinéma indien

Je suis une fan inconditionnelle de comédies musicales cependant, j’ai mis du temps à m’autoriser à regarder un film dit « Bollywood » ! J’avais des aprioris sur ce cinéma réputé kitsch et fleur bleue devant lequel je n’avais pas la patience de m’asseoir pendant plus de 3 h pour nombreux d’entre-eux, et tous en VO, s’il vous plait !

Ma première rencontre avec la danse et la musique indienne a été autour du spectacle Bharati.

Après avoir subi un certain mépris de la part du cinéma étranger, le film bollywoodien a commencé à être reconnu au début des années 2000 en commençant par la nomination du film Lagaan aux oscars en 2002, la sélection à Cannes de Devdas la même année. Le Festival de Cannes a rendu hommage au réalisateur et acteur indien Raj Kapoor par une rétrospective sur sa carrière en 2002, et le film La famille indienne était récompensé par les Filmfare Awards 2002.

Pour ma part, c’est dans un hôtel de Delhi en 2019 que ma première « vraie » rencontre a eu lieu : en regardant des clips et des publicités qui faisaient référence aux films indiens qui m’étaient complétement inconnus! Je me suis vue me laisser embarquer dans ma chambre en train de danser ! C’était too much mais tellement agréable !

Voyage au Ladakh – 2019 – Nuit dans un hôtel à Delhi !

Alors à mon retour de voyage en Inde, je me suis enfin lancée sur les conseils de Sonam, notre guide franco-indienne. Je me suis plongée dans « Om Shanti Om » de Farah Khan avec Shah Rukh Khan, Deepika Padukone (2007, disponible sur Netflix depuis 09/2021).

Biensure, tous les ingrédients sont là : ventilateurs à fond, coups de tonnerre lors des conflits, danses et chants qui célèbrent l’amour, femmes magnifiques en saris colorés (notamment Deepika Padukone qui est juste sublime), et l’acteur principal éperdu d’amour pour une actrice disparue. Om Shanti Om joue aussi de l’auto-dérision du star system et Shah Rukh Khan se parodie lui-même : franchement, il est irrésistible !

Depuis, des comédies comme Coup de foudre à Bollywood, produites par des maisons anglo-saxonnes, ont conquis le public en reprenant la recette chorégraphiée et chamarrée de ces films indiens. 

Le phénomène a également révélé quelques stars indiennes à l’international, dont Amitabh Bachchan (BlackLa famille indienne), qui fut décoré de la Légion d’honneur en 2006 pour sa contribution à la vie culturelle indienne et internationale ainsi que l’actrice Aishwarya Rai (DevdasCoup de foudre à Bollywood), Miss Monde 1994, ambassadrice de L’Oréal.

Devdas

Voici ma sélection de films,
toute à fait subjective !

Je vous propose de découvrir 8 films de Bollywood et 9 films sur l’Inde – Vous y trouverez des numéros romantiques en duo, des mouvements d’ensemble très énergiques et des danses très lascives voire érotiques (dans les limites de la bienséance indienne!). L’importance accordée aux costumes est majeure, ils sont un signe essentiel dont dépend l’ambiance de la scène : extravagants, kitschissimes ou classiques tous témoignent d’un amour débordant pour les couleurs éclatantes, le strass et les paillettes qui s’appuie sur des musiques populaires aux sonorités actuelles mais avec une touche d’indianité et des paroles dans une langue mi anglaise, mi-indienne!

J’ai découvert la plupart au hasards de playlists de chansons !

La famille indienne – Karan Johar  – 2001
Mon passage de danse préférée de « La famille indienne » !
Veer Zaara – Yash Chopra – 2004
laagan – Ashutosh Gowariker – 2002
Ram-leela – Sanjay Leela Bhansali – 2013
Saawariya – Sanjay Leela Bhansali – 2007
Koode – Anjali Menon – 2018
Isi Life Mein – Vidhi Kasliwal – 2010
Main Prem Ki Diwani Hoon – Sooraj Barjatya – 2003

Enfin, dans des registres tout à fait différent, j’ai envie de vous inviter à découvrir d’autres films qui évoquent l’Inde, sans paillettes ni musique entrainante. Il s’agit de La cité de la joie, Gandhi, The lunchbox, Slumdog Millionaire, Un + Une, La mariage des moussons, À bord du Darjeeling Limited et L’Odysée de Pi 

La cité de la joie – Roland Joffé – 1992
Gandhi – Richard Attenborough -1982
The Lunch Box – Ritesh Batra -2013
Un + Une – Claude Lelouch – 2015
Le mariage des moussons – Mira Nair  – 2001
À bord du Darjeeling Limited – Wes Anderson – 2007

Je ne peux m’empêcher de vous parler de mon coup de cœur « Lion« , biopic tiré d’une histoire vraie extraordinaire, bouleversante mais aussi tellement porteuse d’espoir.

Ce film vous fera également découvrir l’Inde, filmée sans concession aucune : misère humaine et beauté des paysages cohabitent paradoxalement sous l’œil révélateur de la caméra et de ce petit bonhomme étonnant… A voir absolument !

Entretien avec Sonam Paldon

J’ai rencontré Sonam Paldon en Inde du nord : elle était le guide franco-tibétain qui m’a accompagnée dans mon périple Ladakhi en 2019. Elle est devenue depuis professeure de Yoga et a créé le centre Loving tara à Dharamshala. Elle restera à tout jamais dans mon cœur, et je suis ravie et honorée de l’accueillir en France en octobre 2022 pour un séjour « Holly en Provence », à l’Oustaou du Luberon ! Alors j’ai pris beaucoup de plaisir d’approfondir à ses côtés mes connaissances sur la culture indienne que je partage avec joie avec vous !

Elle m’a confiée récemment que pout elle, « le cinéma indien est aujourd’hui le plus grand cinéma du monde quand on parle du nombre de films produits dans une année. Cette industrie me fascine avec leur Masala « le mélodrame ». Peut-être vous n’êtes pas très surpris car l’Inde est source de Masala »🥰 Les films sont un subtile mélange de drama, de comédie, d’émotion de romantisme, autour de la famille, de l’amour ou de la religion. Personnellement, je pense que le plus intéressant des films dits « Bollywood », et ce qui m’attire le plus, c’est la musique et surtout les danses au milieu du film qui sont super sensuelles, artistiques et qui sont souvent issues des traditions très anciennes (L’Inde connait une diversité artistique, notamment autour de la danse, très impressionnante).

Kuch kuch hota hai (Laisse parler ton cœur) – Karan Johar – 1998
Bajiro Mastani – Sanjay Leela Bhansali – 2015.
Extrait de Bajirao Mastanihttps : Deewani Mastani
3 idiots – Rajkumar Hirani – 2009

Ses deux acteurs préférés indiens sont Aamir Khan et Maduri

Voici ses extraits de films préférés !

Par contre il y a aussi des films plus méconnus, indépendants, qui sont plus réalistes, simples et plus artistiques, voir plus humanitaires mais sans les danses ni musique, complétement différents de ceux « Bollywood« .

Et vous, quels sont vos films préférés autour de l’Inde et de Bollywood 😉 ?

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